L’Organisation des Nations-Unies a demandé aux autorités saint-dominguoises, comme pour tout autre pays, de « respecter les droits humains des Haïtiens qui cherchent à améliorer leur vie ailleurs » et d’éviter « les expulsions forcées ».
Palmis Enfo, le 15 mars 2024- En effet, le porte-parole du Secrétariat Général de l’ONU, Stéphane Dujarric, répondait à une série de questions liées aux différentes déportations forcées des Haïtiens de la République Dominicaine, mercredi 13 mars dernier. Parallèlement, à Port-au-Prince, c’est le chaos total, où les gangs montrent, au quotidien, leur autorité en faisant parler la poudre à chaque seconde, et lançant des attaques coordonnées contre des bâtiments étatiques et privés.
Il a laissé comprendre que le climat n’est pas propice aux déportations des Haïtiens, puisqu’à Port-au-Prince, ce sont les violences armées qui prédominent. « nous ne voulons pas qu’il y ait des déportations massives ou forcées de personnes vers un pays qui est clairement pas sûr ».
En février dernier, 9 000 cas de migrants haïtiens « renvoyés de force des pays voisins » ont été enregistrés par l’Organisation Internationale pour les Migrations. Parmi ces cas de déportations, 95 % d’entre eux provenaient de la République dominicaine.
Gerlanda Filéus
