Porto Rico : interception d’une cinquantaine d’Haïtiens et Dominicains sur l’île Mona
Des Haïtiens et Dominicains ont voulu se rendre au Porto Rico, mercredi 10 janvier 2024. Toutefois, les Garde-Côtes les ont interceptés puis les ont rapatriés vers la République Dominicaine. Il s’agit de 53 de ressortissants haïtiens et dominicains interceptés sur une petite île portoricaine. C’est ce que les Gardes-Côtes américains ont rapporté, vendredi 12 janvier 2024.
Palmis Enfo, le 16 janvier 2024- 53 Haïtiens et Dominicains, dont 46 Hommes et 7 Femmes, ont été interceptés par les autorités portoricaines à bord d’une petite embarcation sur l’île Mona. Cette île, pour les Portoricains, représentent une réserve naturelle située à la partie Ouest du pays, où l’agitation de la mer est imprévisible. Selon les Gardes-Côtes, ils ont détecté, mercredi 10 janvier, un navire suspect près de l’île Mona, devant la plage de Buyé à Cabo Rojo.
En conséquence, ils ont envoyé le bateau « Joseph Napier » pour se renseigner sur ladite embarcation. Le bateau a indiqué aux stations maritimes des Forces conjointes d’action rapide (FURA) que le bateau suspect compte une cinquantaine de ressortissants étrangers en position irrégulière.
Au nombre de 53 personnes, parmi lesquelles on compte 46 Hommes, dont 10 sont des Haïtiens et 36 Dominicains. Quant aux sept autres personnes, ce sont des Femmes, dont trois sont de nationalité haïtienne et quatres de nationalité dominicaine, ont précisé les autorités portoricaines.
Après l’intervention, les autorités portoricaines n’ont pas caché leur contentement à l’égard de ce « bon travail » réalisé par les Gardes-Côtes. D’abord, le Commandant du navire « Joseph Napier », Matthew W. Carmine a dit :« je suis très fier du professionnalisme et du dévouement de notre équipage.»
Ensuite, de son côté, Gérard Wenk, chef d’intervention du secteur de San Juan, a souligné que : « les voyages de migration clandestine représentent un danger pour tous les migrants, en particulier dans un endroit comme l’île Mona, où les conditions de la mer sont si imprévisibles et dangereuses.»
Gerlanda Filéus, Mrs Léally
