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L’OPC appelle au changement du Haut commandement de la PNH après l’assassinat odieux des agents de L’UTAG



Plusieurs agents de l’Unité temporaire d’anti-gang ont misérablement été abattus par le criminel notoire Jimmy Chérizier allias «barbecue». C’est un évènement tragique qui a soulevé le mécontentement des Haïtiens. Dans ce climat, l’Office de la protection du citoyen a exprimé sa colère et sa profonde indignation et appelé au changement du Haut commandement de Police nationale d’Haïti.

Palmis Enfo, le 10 juin 2024- De la manière la plus odieuse que cela puisse être, au moins, trois agents de l’ordre ont été assassinés par «barbecue». Ils sont morts dignes et fiers en essayant de défendre la sécurité publique. Cet évènement funeste a provoqué de l’indignation et de la frustration chez la plupart des Haïtiens, car ceux qui ont favorisé l’émergence de l’insécurité, en tirent profit continûment.

Incessamment ils avaient lancé des appels de détresses, mais, sans succès ! Face à cette situation frustrante et inacceptable, l’OPC a exigé, sans ambages, des changements au niveau du Haut commandement de la Police nationale. Ces genres de situation ont été produites à mainte reprise sous la direction générale de Frantz Elbé. C’est pourquoi, dans son communiqué, l’OPC dit qu’il faut opérer des changements au sein dudit haut commandement afin de rétablir la paix et la sérénité à Port-au-Prince.

«Aujourd’hui, l’amélioration des conditions sécuritaires dans le pays passe par des changements au niveau de la direction générale de l’institution policière (accusée de connivence avec les gangs) et le démarrage d’un plan de vetting sous la supervision d’une instance polyvalente, compétente, composée de techniciens chevronnés.»

L’OPC a enchaîné en invitant les policiers.ères de toutes les unités à une solidarité pour freiner les assassinats en série des membres de l’institution. Il a conclu en soutenant que la population attend dans la désolation des décisions concrètes des membres du Conseil présidentiel de transition et du Premier ministre. Car, pour plus d’un, les dérives enregistrées depuis près de trois ans au niveau de la Police nationale d’Haiti doivent, une fois pour toute, prendre fin.

Léolly Léandro

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