L’Haïtienne violée par un agent de l’immigration dominicaine interrogée par la Dre Silveria Poueriet Rodríguez

Une Haïtienne âgée de 14 ans violée chez elle par un agent de l’immigration de la République Dominicaine, a été interrogée par la Dre Silveria Poueriet Rodríguez. Dans ses aveux, la victime a confié qu’au moment de cet acte si scandaleux, elle était seule et portait un short et une robe.  

Palmis Enfo, le 21 avril 2024- En effet, le 9 avril, jour du dépôt de la plainte, l’Haïtienne avait subi un entretien pour établir un rapport psychologique qui permettrait à la justice dominicaine de bien saisir les faits. L’Haïtienne était correctement aseptisée, avec la capacité de se situer dans le temps, l’espace et la personne. Elle était concentrée et a donné des détails précis sur ce qui s’est passé, a indiqué un rapport médical réalisé par des médecins légistes.

La victime a déclaré que ce jour elle était seule dans sa maison et qu’une personne habillée en agent d’immigration est y entrée. L’agent est venu là où elle était. Il a demandé à l’adolescente de lui donner un baiser, bien évidemment, elle a répondu non. Du coup, il l’a attrapée par le cou et l’a emmenée dans sa chambre. Il a déchiré les vêtements que la fillette portait, puis, il l’a pénétrée avec ses parties intimes. Malgré les supplications de la fillette, il a continué jusqu’à se satisfaire, a confié la victime.

« Je lui ai dit non, non, je ne veux pas, mais il a continué. Je lui ai supplié d’arrêter car j’avais vraiment mal, toutefois, il a continué. Le gardien, en entendant un bruit, en a fini avec moi et est parti. Il a éjaculé en moi sans utiliser de protection », a poursuivi l’Haïtienne de 14 ans.

Ce bruit que l’agent avait entendu était celui d’une voisine qui répond au nom de Fabiola Jean Batist. Elle était intervenue après avoir entendu les cris. Elle s’est rendue à la maison pour savoir ce qui se passait. En arrivant, elle a seulement vu le gardien partie.

La patrouille des agents de l’immigration était sous les ordres de l’inspecteur de l’immigration Jairo Manuel Araujo Lora. Ils ont dû inspecter la région de Bávaro et arrêter des Haïtiens sans papiers. L’équipe s’est rassemblée, mais, il manquait un argent. L’inspecteur avait envoyé un camion à sa recherche, car il était resté sur place.

En arrivant au centre d’accueil de Benerito, l’inspecteur a reçu un appel du colonel Gamboa, chargé de la migration dans la zone. Le connel a dit, on cite. « J’ai reçu un appel d’une fillette, elle m’a dit qu’un gardien l’avait violée ».

Rapidement, l’inspecteur Jairo Manuel Araujo Lora a ordonné à son équipe de se rassembler pour prendre une photo. Cette photo prise dans l’immédiat a été conservée et remise aux autorités judiciaires saint-dominguoises pour les suites nécessaires. Effectivement, sur la photo, il manquait un agent.

MA était à l’hôpital, 9 avril dernier pour des examens génitaux . Le rapport a révélé que l’adolescente présente des constatations au niveau de la membrane hyménée compatibles avec une défloration ancienne. C’est-à-dire, elle présente des signes qui prouvent que réellement elle a été brutalement pénétrée. Signes de viol.

SaGe, l’EsclaveDePlume