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Le Gabon frappé par un Coup d’État des soldats du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI)



En moins de 4 ans, le continent africain est frappé par 4 renversements. Après le Niger, en juillet dernier, c’est le tour du Gabon. Ce mercredi 30 août 2023, des putschistes Gabonais ont annoncé à la télé Gabon 24, avoir reversé le gouvernement d’Ali Ondimba, après avoir passé 14 ans à diriger le pays. En outre, ils ont placé le Président ainsi que sa famille « en résidence surveillée ». Si pour la France c’est un acte anti-démocratique, pour la Russie, c’est une préoccupation profonde.

Palmis Enfo, le 30 août 2023- Des soldats du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) qui abritent au sein de la présidence, ont renversé le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba. Le 26 août dernier, Ali Bongo Ondimba a été réélu président en remportant les élections avec 64,27% des voix. Ces résultats, selon les putschistes, sont tronqués. Par conséquent, ils sont dits, être obligé d’annuler les élections générales, y compris les résultats.

Ils sont au nombre de 12 soldats. Ils ont été présents à la télévision Gabon 24, pour l’annonce officielle de la réélection du Président Ali. Mais, ces soldats ont dû coup procéder au renversement du régime de Bongo, et mettre lui et sa famille en résidence surveillée. Pour ces 12 soldats du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI), c’est le seul moyen pour qu’une paix puisse perdurer.

« Nous, forces de défense et de sécurité, réunies au sein du CTRI, au nom du peuple gabonais et garant de la protection des institutions, avons décidé de défendre « la paix » en mettant fin au régime en place. A cet effet, les élections générales du 26 août 2023, ainsi que les résultats sont annulés », a déclaré un de ces militaires, un colonel de l’armée régulière ce mercredi 30 août 2023.

D’une part, la diplomatie française condamme une fois de plus cet acte, qui, pour elle, est antidémocratique. Parce que la démocratie exige le respect des votes, des élections, des résultats des élections. Selon Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français, Paris réaffirme son souhait, où, une fois que le résultat de l’élection soit connu, il doit être respecté.

D’autre part, tenant compte de ce que pensent les autorités des BRICS, les pays africains veulent tous se démarquer de l’Occident. D’ailleurs, l’objectif du 15e sommet tenu à Johannesburg, a été de rétablir des liens entre l’Afrique et les BRICS. C’est ce qui sera à la base du nouveau d’ordre politique et économique. En définitif, le porte-parole russe Dimitri Peskov pense que ce Coup d’État est un sujet de profonde préoccupation.

André Esadora

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