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« Il faudrait réexaminer l’interdiction d’importations d’armes sur Haïti et laisser la FAd’H combattre les terroristes », a déclaré le Sénateur Marco Rubio



La situation d’Haïti continue de s’empirer suite à l’escalade des groupes terroristes. Ces derniers, semant la terreur à Port-au-Prince, ne manquent pas de munitions ni d’armes, alors qu’Haïti ne les produit pas. Ils sont capables de se ravitailler délibérément, ce qui n’est pas le cas pour les Forces Armées d’Haïti, puisque, depuis plusieurs années, la communauté internationale avait interdit l’importation d’armes et de munitions sur Haïti. Cette mesure n’a rien apporté pour le pays, si ce n’est la montée en puissance des terroristes. C’est pourquoi, le Sénateur Marco Rubio a déclaré qu’il faudrait réexaminer l’interdiction d’importations d’armes sur Haïti et laisser la FAd’H combattre les terroristes.

Palmis Enfo, le 12 avril 2024- Dans un discours prononcé sur la situation du pays, le Sénateur a dit qu’il est important de mentionner que 80 % de Port-au-Prince, et peut-être plus est contrôlé par une combinaison de gangs criminels. Il n’y a pas un seul élu en Haïti. Il y a cette commission de transition qui se met en place. Il y a maintenant des rumeurs selon lesquelles certains d’entre eux qui en font partie pourraient en fait quitter le pays en raison de l’insécurité qui y règne.

« Je pense qu’il est important de noter que les petites forces armées haïtiennes et leur département de police, malgré des ressources limitées et l’incapacité à être réapprovisionnés, ont fait preuve d’un courage et d’une bravoure extraordinaires en affrontant ces gangs. Cela n’est pas suffisamment rapporté. Mais, ils n’ont pas d’armes, pas de munitions, pas d’armure corporelle, pas de moyen de les réapprovisionner. J’espère que nous envisageons des moyens de le faire, car quelle que soit la décision que prendront le Kenya ou d’autres pays, ils feraient mieux d’avoir quelqu’un avec qui se lier sur le terrain. Ils feraient mieux d’avoir un aéroport ouvert », a poursuivi le Sénateur Marco Rubio.

Il y a actuellement une interdiction d’importer des armes et de l’équipement pour l’armée haïtienne. Certes, la participation active de l’armée dans l’histoire de la politique du pays, de 1804 à 1987, avait représenté un grand menace pour la paix d’Haïti, mais, elle peut faciliter la tâche à la Police Nationale d’Haïti. Les officiers de la FAd’H ont été une force assez capable ces dernières semaines à combattre les terroristes. Sans eux, on se demande quel serait le sort de la PNH. Aurait-elle pu supporter certains des défis auxquels elle a été confrontée?

Partant delà, Marco Rubio a insisté sur la réexamination de cette « interdiction », car il y a des pays, qui, selon lui, sont prêts à s’avancer et à leur fournir une partie de l’équipement dont la FAd’H aurait besoin, cependant, qui sont dissuadés par l’interdiction américaine.

« Je ne suis pas sûr que nous puissions tout couvrir aujourd’hui. Mais, en fin de compte, tout cela devient endémique dans notre sécurité nationale, car finalement, quoi qu’il se passe dans la région, cela se retrouve ici. Cela se retrouve ici dans notre système bancaire. Cela se retrouve ici dans nos rues, à la fois dans la présence de drogues et de ces organisations criminelles qui migrent ici. C’est un moteur d’une crise migratoire. Une des raisons pour lesquelles les gens quittent ces pays est qu’ils se sentent menacés par ces groupes criminels. C’est un problème croissant », a enchaîné Marco Rubio dans ses explications.

25 ans, il était facile de localiser un ou deux endroits où existaient ces groupes terroristes. Maintenant, ils sont un partout dans les zones métropolitaines du pays et dans plusieurs départements. Ce sont les négligences des anciens et actuels gouvernements qui ont permis l’épanouissement des terroristes haïtiens. Par conséquent, le pays est devenu tout ensanglanté.

Léandro Léolly

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