Et si le bilan (14 morts, environ 15 évadés) des autorités locales concernant la mutinerie à la prison des Gonaïves était faux ?
Des organisations de défense des droits de l’homme (droits humains) ont démenti le bilan présenté par les autorités haïtiennes. Elles(Les autorités) ont publié que 14 détenus ont été tués, environ 15 sont évadés lors de la mutinerie à la prison civile des Gonaïves, le jeudi 26 janvier dernier, alors que, pour ces organisations pas moins de 27 détenus sont morts.
Palmis Enfo, le 30 janvier 2023- Contrairement à ce que les autorités haïtiennes ont avancé concernant l’évasion à la prison civile des Gonaïves, le nombre de perte de vies humaines est presque le double de leur bilan. Soit 27 morts contre 14, dont on pouvait les voir aligner et allonger tout au long de la route. Partant de cette déclaration, le lendemain (vendredi 27 janvier) un cadavre a été allongé à l’entrée principale de cette prison.
A quelques mètres plus loin, voyait-on un autre détenu tué. C’est dure de voir qu’en Haïti, même après la mort, certains corps ne reposent pas en paix. Ça a été le cas de ce détenu dont le visage a été en moins d’un jour, dévoré par des chiens. Dans cette circonstance, une mère qui a un fils âgé de 16 ans, arrêté lors des scènes pillages de pays-Lock, en septembre dernier, n’arrivait pas à tenir ses larmes, d’ailleurs, qui serait capable ?
Outre de cette évasion, sans faire mention du nombre de détenus évadés, Jean Rony Lima a précisé que parmi les 560 détenus, 27 sont morts, et 17 détenues (prisonnières) ont été violées, dont une mineure et une jeune femme qui venait tout juste d’enfanter.
Selon le défenseur des droits humains, Jean Rony Lima, Haïti travers un des pire moment qui existent. Le plus dure dans tout celà, c’est la passivité de l’État haïtien, son incapacité d’administrer le pays, la pire, c’est leur paralysie reflective.
Comment nous faire comprendre qu’une prison civile possède environ 560 détenus repartis en 4 cellule, où il n’y a pas plus que 5 policiers travaillant de concert avec quelques faux agents de maintien d’ordre, puisqu’ils n’ont pas été formés pour cette tâche?
LÉANDRO Léolly
