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Équateur : les violences des gangs s’intensifient même en « état d’urgence »



Le président équatorien, Daniel Noboa, avait déclaré « conflit armé interne », le 9 janvier dernier, face à une vague d’attaques et d’actions violentes attribuées au crime organisé. Elles comprenaient des enlèvements, des assassinats de policiers, des alertes à des explosions, des incendies de véhicules, émeutes simultanées dans les prisons avec prises d’otages, entre autres. Malgré que le gouvernement avait décrété l’« état d’urgence », cela n’empêche pas que les violences des gangs s’intensifient en Équateur.

Palmis Enfo, le 21 janvier 2024- Dans au moins sept prisons, avec plus de 200 gardiens de prison au total, les émeutes sont restées actives jusqu’à samedi soir dernier. En effet, à l’exception d’un gardien de prison qui est mort dans une fusillade présumée qui n’a pas encore été clarifiée par les autorités, tous les autres ont réussi à être libérés .

Dans ce climat marqué par ces émeutes, environ 90 prisonniers se sont évadés, parmi lesquels Fabricio Colón Pico. Celui-ci est, selon les médias équatoriens, considéré comme l’un des chefs du gang « Los Lobos ». Ces médias ont également indiqué que Fabricio est accusé d’ « avoir prétendument planifié un attentat » contre la procureure générale, Diana Salazar.

Il est important de souligner qu’avant ces épisodes, José Adolfo Macías Villamar « Fito », chef de l’association criminelle dénommée « Los Choneros », s’était évadé de prison. Actuellement, le gouvernement de l’Équateur le classe comme « terroriste ». « Fito », ayant un diplôme d’avocat, est l’un des gangs les plus violents de Quito.

Gerlanda Filéus

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