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Des Partisans d’Ariel sollicitent l’appui de Washington pour son retour à Port-au-Prince

Les autorités internationales tentent de trouver un compromis entre les acteurs politiques haïtiens concernant la formation d’une transition qui faciliterait le retour à l’ordre constitutionnel. Cependant, ceux qui soutiennent Ariel Henry ont tout bonnement demandé au gouvernement américain de permettre au Premier ministre de retourner à Port-au-Prince.

Palmis Enfo, le 9 mars 2024- Lors d’une récente rencontre, ils, dont André Michel, disent soutenir Ariel Henry et estimer que les dirigeants des États-Unis et de la CARICOM devraient plutôt essayer de faciliter le retour du neurochirurgien. C’est pour eux une nécessité primordiale pour le pays. Ce serait un grand pas pour la poursuite du processus électoral.

« Il est urgent que le Premier ministre Ariel Henry rentre dans le pays. La communauté internationale devrait assumer cette responsabilité pour aider le Premier ministre Ariel Henry à rentrer chez lui le plus rapidement possible. On ne peut pas consacrer cela par une victoire des gangs car ce sont les gangs qui donnent les ordres. Nous ne pouvons pas accepter que les gangs aient remporté une victoire politique », selon André Michel.

Pour retourner à l’ordre constitutionnel, il est clair qu’il faut que les élections puissent organiser. De ce fait, André Michel a poursuivi en rassurant les autorités internationales que lui et son équipe supportaient non seulement le régime tyrannique de facto d’Ariel Henry, mais également, seraient prêts à tout sacrifier pour trouver un compromis pouvant déboucher sur des élections libres et démocratiques.

« Nous leur avons dit que nous étions prêts à entrer dans un processus politique, à faire des compromis pour trouver un accord afin de mettre un terme à la transition car celle-ci dure depuis près de deux ans. Il est temps d’en finir avec cela et nous sommes prêts à faire le sacrifice pour trouver un consensus afin de parvenir à un accord. La chose la plus importante pour Haïti serait que la communauté internationale aide Haïti à mettre de l’ordre dans ce chaos. Le plus grand ennemi du peuple haïtien et de tous, ce sont les gangs ».

Gerlanda Filéus

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